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samedi 14 janvier 2017

Elle crée une forêt comestible

Vienne - Châtellerault, Lésigny, La Roche-Posay - Environnement
Anne Étourneau croit beaucoup dans son concept de « forêt comestible » à La Roche-Posay.

A La Roche-Posay, une habitante de Lésigny vient de créer une forêt nourricière écolo. Une forêt où tout est écolo et comestible. Quèsaco ?

Forêt comestible, Agroforêt, forêt nourricière ou encore jardin-forêt. Quatre mots différents pour désigner la même chose : une forêt bio et comestible. C'est ce que vient de créer une habitante de Lésigny, Anne Étourneau, 56 ans, sur une parcelle de la commune voisine, La Roche-Posay.

Dans ce jardin de 1,7 ha en cours d'aménagement, situé au lieu-dit Fontsémont et ouvert depuis octobre dernier, cette ancienne secrétaire de direction en région parisienne, qui s'est ensuite occupée d'un salon de toilettage canin dans le Loir-et-Cher, a implanté à ce jour 200 variétés d'arbres et de plantes fruitières : poiriers, goyaviers, framboisiers, fraisiers, cerisiers, kakis, châtaignier…

" Biodiversité et plantes fruitières "

L'objectif de cette forêt nourricière baptisée « Domaine des chevaliers de l'Astrée » est de produire des fruits sains, avec le moins de travail possible toute en respectant la nature. Une sorte d'agrosystème imitant la forêt naturelle pour une production de nourriture écologique. Un modèle d'utilisation du sol remis au goût du jour grâce à la permaculture.
« L'idée de départ, c'est de faire un refuge pour les insectes butineurs en créant de la biodiversité à la campagne. Nous avons fait appel à un paysagiste spécialisé dans la forêt comestible. On a pris le modèle d'une forêt pour qu'elle soit autosuffisante, qu'elle n'ait pas besoin d'eau sauf celle de la pluie et qu'elle résiste aux maladies. »
Anne Étourneau, l'accent britannique, a l'esprit écolo mais aussi communautaire. « On peut faire l'acquisition d'une plante qui pousse dans cette forêt comestible. C'est ce que je propose. En contrepartie, le client alors propriétaire bénéficie d'un quart de la production de la plante et les trois-quarts restent à la disposition de l'ensemble de la communauté de la forêt comestible. »
Reste que les prix d'achat varient… « entre 42 et 600 € » ! « L'argent servira à aménager la prairie, à nettoyer la marre, à faire l'acquisition d'un autre terrain…, bref, à concevoir une vraie forêt comestible qui puisse vivre sans nous. »
A ce jour, la créatrice de ce jardin comestible revendique six adhérents. « Maintenant, l'idée est là et tout est à créer. Reste à celui qui le veut de nous suivre et de faire vivre cette forêt nourricière. » Dans la forêt d'Anne Étourneau, tout est comestible.

Depuis un an, Anne Étourneau s'est aussi lancé, via une société qu'elle a créée, PamAgora (et un site internet), dans la vente de « kits nature » de plantation pour faire pousser son houblon (bière) et ses tisanes chez soi.

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